L'avarice politique, tel est l'objectif de certains dirigeants d'Haïti




Brillé par son passé historique et glorieux d'avoir mené la plus grande révolution d'esclave que le monde ait connu (1791-1804),  Haïti, première République noire indépendante, patauge dans un marasme socio-politique depuis plus d'une décennie.

 

Ces dernières années, l'Unité de lutte contre la corruption (ULCC) publie des rapports d'enquête qui montrent clairement la forme de gouvernance qu'exerce les hommes politiques de ce pays. Dans le rapport récemment publié ce mercredi 15 novembre 2023, de nombreux dirigeants et institutions privées ou publiques ont été signalés pour avoir commis des actes odieux durant leur gouvernance, certains d'entre eux ont été accusé de détournements de biens publics, d'enrichissement illicite, d'abus de fonction et autres.

 

À entendre la députée canadienne Caroline Roose, ces soi-disant dirigeants qui étaient appelés à diriger le peuple haïtien vers une politique publique à leur profit ne sont autres que ceux qui contribuent à gangstériser le pays afin qu'ils continuent de remplir leur portefeuilles sans se soucier de la misère noire dans laquelle patauge ce peuple. Ces avares de pouvoir sont indexés dans tous les rapports d'enquête qui sortent que ce soit de l'étranger ou sur le territoire national tant ils ont instauré une corruption généralisée dans le pays.

 

Jusque là, ce tableau dramatique dessine fort bien combien ces sangsues de pouvoir ont enfoncé les revenus de L'État qui pouvaient améliorer le cours de la vie de ce peuple sous la barbe de l'internationale. Cette situation ne laisse espérer aucune solution face à cette énième sonnette d'alarme car les instances judiciaire sont elles-mêmes gouvernées par des corrupteurs.


Judelande Valéry Numa


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